HPB-SB-10-33: Difference between revisions

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L’article intitulé: «Dernières Réflexions d’un Oriental», qui m’est adressé dans le numéro de juin de La Revue Spirite, exige une réponse. Secrétaire correspondant de la Société Théosophique, il est de mon devoir, pour les raisons ci-dessous mentionnées, de relever le gant jeté à notre Société; surtout, lorsque l’une de nos doctrines est qualifiée «d’erreur grave, triste et funeste dans ses conséquences».
Notre Société s’est fait connaître d’un bout du monde à l’autre, mais ses statuts et articles de foi sont totalement inconnus au public.
J’en cite deux, que je traduis à peu près verbatim.
«1. Toute personne désirant de se faire accepter comme membre, doit, avant son initiation, signer un document (a pledge of secrecy), par lequel elle s’oblige, sur sa parole d’honneur, de garder le silence sur les expériences scientifiques de conseil, qu’elles soient du domaine physique ou psychologique, de ne les révéler à personne en dehors de la Société, à moins que la permission ne lui en soit donnée par le conseil suprême. 2. Tout membre jurera de défendre l’honneur de la Fraternité, ainsi que celui du plus pauvre et insignifiant de ses membres, aussi longtemps que ce dernier le méritera, et-cela, en cas de nécessité, au risque de la fortune et même de la vie du défenseur».
C’est au nom de notre Société entière que je réponds aux réflexions de M. de Justiniani, ce n’est pas à lui que nous répondons, mais bien au parti qu’il semble représenter, et qui, à en juger par les susdites «Réflexions» serait, si nous n’avions la preuve du contraire, extrême dans son intolérance et—qu’on nous pardonne l’expression—fanatique dans ses croyances. Envisageant la Société Théosophique à son point de vue, il juge notre philosophie, celle des Védas, par les renseignements qu’il a pu obtenir de l’occultisme traditionnel et oriental des «Mages et des Derviches» de son pays islamisé depuis des siècles; je ne m’étonne pas de voir M. de Justiniani traiter «Kapila, Patañjali, Kanâda, et tous les hiérophantes réunis» de l’Inde antique et moderne, avec un dédain aussi suprême. Celui qui n’a pas dans le cœur l’amour de l’humanité entière, amour qui n’a pas à considérer les différences de religions et de races, ne sympathisera jamais avec nous; s’il {{Style S-HPB SB. Continues on|10-34}}
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Latest revision as of 11:48, 25 July 2024

vol. 10, p. 33
from Adyar archives of the International Theosophical Society
vol. 10

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Réponse Définitive d’une Théosophe à M. Rossi de Justiniani

L’article intitulé: «Dernières Réflexions d’un Oriental», qui m’est adressé dans le numéro de juin de La Revue Spirite, exige une réponse. Secrétaire correspondant de la Société Théosophique, il est de mon devoir, pour les raisons ci-dessous mentionnées, de relever le gant jeté à notre Société; surtout, lorsque l’une de nos doctrines est qualifiée «d’erreur grave, triste et funeste dans ses conséquences».

Notre Société s’est fait connaître d’un bout du monde à l’autre, mais ses statuts et articles de foi sont totalement inconnus au public.

J’en cite deux, que je traduis à peu près verbatim.

«1. Toute personne désirant de se faire accepter comme membre, doit, avant son initiation, signer un document (a pledge of secrecy), par lequel elle s’oblige, sur sa parole d’honneur, de garder le silence sur les expériences scientifiques de conseil, qu’elles soient du domaine physique ou psychologique, de ne les révéler à personne en dehors de la Société, à moins que la permission ne lui en soit donnée par le conseil suprême. 2. Tout membre jurera de défendre l’honneur de la Fraternité, ainsi que celui du plus pauvre et insignifiant de ses membres, aussi longtemps que ce dernier le méritera, et-cela, en cas de nécessité, au risque de la fortune et même de la vie du défenseur».

C’est au nom de notre Société entière que je réponds aux réflexions de M. de Justiniani, ce n’est pas à lui que nous répondons, mais bien au parti qu’il semble représenter, et qui, à en juger par les susdites «Réflexions» serait, si nous n’avions la preuve du contraire, extrême dans son intolérance et—qu’on nous pardonne l’expression—fanatique dans ses croyances. Envisageant la Société Théosophique à son point de vue, il juge notre philosophie, celle des Védas, par les renseignements qu’il a pu obtenir de l’occultisme traditionnel et oriental des «Mages et des Derviches» de son pays islamisé depuis des siècles; je ne m’étonne pas de voir M. de Justiniani traiter «Kapila, Patañjali, Kanâda, et tous les hiérophantes réunis» de l’Inde antique et moderne, avec un dédain aussi suprême. Celui qui n’a pas dans le cœur l’amour de l’humanité entière, amour qui n’a pas à considérer les différences de religions et de races, ne sympathisera jamais avec nous; s’il <... continues on page 10-34 >


Editor's notes

  1. image by unknown author
  2. Réponse Définitive d’une Théosophe à M. Rossi de Justiniani by Blavatsky H. P., La Revue Spirite, September 1879