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{{Style P-HPB SB. Title continued |Reponse definitive d'une Theosophe a M. Rossi de Justiniani|10-34}}
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{{Style P-HPB SB. Title continued |Réponse Définitive d’une Théosophe à M. Rossi de Justiniani|10-34}}
    
Commentons ses dernières réflexions: Il est un peu difficile, de concilier l’idée du «Positivisme» avec la croyance «en Dieu, aux Esprits» et «à la vie future». À l’exception du fameux Catéchisme positiviste d’Auguste Comte, nulle part nous n’avons trouvé rien d’aussi paradoxal. Un illustre savant Anglais surnomma un jour la nouvelle religion des positivistes le «Catholicisme romain moins—le Christianisme»; et voilà, qu’on nous prêche maintenant, une vie future, que les savants pourront analyser au creuset, et un «Dieu» qu’ils dissoudraient et cristalliseraient ad gustum! Le Positivisme étant diamétralement l’opposé du Spiritualisme, n’admet rien en dehors des sciences physiques et positives, il n’accepte que les faits constatés; je ne pense pas que, parmi les spirites, ceux qui ont des croyances poétiques, une doctrine abstraite et mystérieuse, consentent à dégrader leur consolante philosophie, en la plaçant au nombre des sciences physiques et positives. Toute philosophie, qu’elle s’appelle Spiritisme, Christianisme, Bouddhisme, ou Occultisme, doit nécessairement contenir des idées qui dépassent le domaine des faits physiquement demontrés, théories, qui, toutes logiques qu’elles soient, sont encore composées d’hypothèses et même de généralisations, en elles-mêmes plus que suffisantes pour les exclure à jamais du domaine des sciences positives. Notre estimable contradicteur oublie que ce sont précisément les sciences exactes, la géologie entre autres, qui ont donné le coup de grâce au Christianisme surnaturel avec tous ses miracles, et ce n’était point, je pense, pour tendre les bras grands ouverts au Spiritualisme.
 
Commentons ses dernières réflexions: Il est un peu difficile, de concilier l’idée du «Positivisme» avec la croyance «en Dieu, aux Esprits» et «à la vie future». À l’exception du fameux Catéchisme positiviste d’Auguste Comte, nulle part nous n’avons trouvé rien d’aussi paradoxal. Un illustre savant Anglais surnomma un jour la nouvelle religion des positivistes le «Catholicisme romain moins—le Christianisme»; et voilà, qu’on nous prêche maintenant, une vie future, que les savants pourront analyser au creuset, et un «Dieu» qu’ils dissoudraient et cristalliseraient ad gustum! Le Positivisme étant diamétralement l’opposé du Spiritualisme, n’admet rien en dehors des sciences physiques et positives, il n’accepte que les faits constatés; je ne pense pas que, parmi les spirites, ceux qui ont des croyances poétiques, une doctrine abstraite et mystérieuse, consentent à dégrader leur consolante philosophie, en la plaçant au nombre des sciences physiques et positives. Toute philosophie, qu’elle s’appelle Spiritisme, Christianisme, Bouddhisme, ou Occultisme, doit nécessairement contenir des idées qui dépassent le domaine des faits physiquement demontrés, théories, qui, toutes logiques qu’elles soient, sont encore composées d’hypothèses et même de généralisations, en elles-mêmes plus que suffisantes pour les exclure à jamais du domaine des sciences positives. Notre estimable contradicteur oublie que ce sont précisément les sciences exactes, la géologie entre autres, qui ont donné le coup de grâce au Christianisme surnaturel avec tous ses miracles, et ce n’était point, je pense, pour tendre les bras grands ouverts au Spiritualisme.